Épuisés par les manifestations, les Haïtiens tentent de se ravitailler
Les manifestations prévues dimanche en Haïti n’étaient pas encore commencées sur l’heure du midi pour une raison bien simple : les Haïtiens, épuisés par les derniers jours tentent de se ravitailler en carburants, eau, nourriture et biens de première nécessité. ...
Les batailles s'intensifient à la frontière entre le Yémen et l'Arabie saoudite, selon certaines informations
Les batailles se sont intensifiées samedi entre les rebelles yéménites houthistes et les soldats saoudiens dans la province de Jizan, à la frontière saoudienne, a indiqué la chaîne de télévision Al-Masirah, contrôlée par les rebelles. ...
Paris doit revoir ses projets de ponts publics-privés
Le projet de la Ville de Paris de faire construire sur la Seine, par des investisseurs privés, trois passerelles occupées par des activités commerciales vient de perdre ses fondations légales. Sollicité par le gouvernement afin d’estimer la solidité juridique du concours lancé par la municipalité pour faire émerger des projets et sélectionner des investisseurs, le Conseil d’Etat a rendu un avis sans appel. ...
Des «gilets jaunes» ont tenté de bloquer les Dernières Nouvelles d'Alsace
Des "gilets jaunes" ont tenté de bloquer hier soir le siège des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) à Strasbourg où est imprimé le quotidien régional, a indiqué aujourd'hui le journal sur son site internet. ...
Sondage : tout le monde monte – Macron, Philippe, et même Wauquiez. Nous voilà rassurés !
La restauration. C’est bien ce qu’indique le dernier sondage IFOP/Fiducial pour Paris Match et Sud Radio pour la quasi-totalité de la classe politique. Après l’effondrement de la fin 2018 consécutif au mouvement des gilets jaunes, tout le monde se rétablit. ...
Record de touristes à Québec en 2018
L’industrie touristique à Québec atteint un nouveau sommet, alors que l’année 2018 fracasse le précédent record d’achalandage de 2017. ...
L’argent des Hells et du narcotrafic blanchi à Toronto
Le 11 février 2019 risque de demeurer marqué dans les annales judiciaires en matière de lutte au blanchiment d’argent au Canada dans le cadre du projet Collecteur mené par la GRC. ...
50 000 manifestants lors de la 13e journée des «gilets jaunes»
Plus de 50 000 ««gilets jaunes» ont manifesté samedi en France pour le 13e weekend consécutif, selon le ministère de l'Intérieur, des rassemblements à nouveau marqués par des violences notamment à Paris où un manifestant a eu quatre doigts arrachés devant l'Assemblée nationale. ...
Commerce: nouvelles négociations entre Washington et Pékin les 14 et 15 février
Le négociateur en chef américain Robert Lighthizer et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin seront à Pékin les 14 et 15 février pour poursuivre les négociations commerciales avec la Chine, a annoncé vendredi la Maison-Blanche. Ces réunions au sommet seront précédées à partir de lun ...
L'EI contrôle moins de 1% de son «califat» en Syrie
Le groupe État islamique (EI) contrôle désormais moins de 1 % de son « califat » autoproclamé, qui couvrait autrefois de vastes régions en Syrie et en Irak, a annoncé jeudi la coalition internationale, faisant écho aux propos tenus la veille par le président américain Donald Trump. ...
En Afrique, la corruption sape les bases de la démocratie
Rouge, désespérément rouge. Année après année, lorsqu’on regarde la carte établie par Transparency International selon l’indice de perception de la corruption, l’Afrique s’affiche en écarlate, signe que la situation y demeure très critique. Le rapport 2018, publié mardi 29 janvier, confirme ce constat, puisque le continent est la région du monde enregistrant les plus mauvais scores. ...
Entre 14 000 et 30 000 manifestants à Paris, le point sur la journée d’action du 5 février
Des grèves, des manifestations et des barrages filtrants se déroulent, mardi 5 février, partout en France à l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), Solidaires et des organisations de jeunesse, mais aussi, pour la première fois, des représentants des « gilets jaunes » qui, jusqu’à présent, avaient regardé les syndicats avec méfiance. ...
Prix de l’humour politique : voici les cinq nouvelles phrases sélectionnées
Le jury du prix « Press Club, humour et politique » 2018 a procédé ce mardi à sa troisième et dernière sélection de « petites phrases » pour récompenser l’auteur du mot le plus drôle de l’année en politique. ...
Au Yémen, une jeunesse brisée par la guerre
Les rêves de liberté que les jeunes Yéménites portaient sur la « place du Changement » se sont brisés face à la réalité amère d’un conflit qui a provoqué une crise humanitaire majeure. sud-ouest du Yémen, 2016. Yahia el-Sewary, jeune cameraman impétueux originaire de la capitale Sanaa, filme les affrontements entre les comités de résistance populaires qui défendent leur ville et les rebelles houthistes qui l’assiègent. Soudain, son collègue et ami Mohammad el-Yemeni tombe à ses côtés, tué par une balle perdue. La courte existence du jeune Yéménite bascule. « Quand Mohammad a été abattu, sa photo est apparue sur Facebook puis, rapidement, il est tombé dans l’oubli, se souvient-il, attablé dans un café de Beyrouth, où il a trouvé refuge mi-janvier. J’ai cessé de croire dans le pouvoir des médias. J’ai décidé de créer une brigade portant son nom afin de défendre le pouvoir légitime au Yémen… » Du jour au lendemain, Yahia renonce alors à un salaire avantageux, range sa caméra et part former sa brigade de combattants à Mareb, dans l’espoir d’intégrer à terme l’armée yéménite. Ainsi vit depuis le jeune homme, âgé de 27 ans, à fleur de peau et sans concession, façonné par les manifestations de 2011 sur le parvis de la nouvelle université de Sanaa, rebaptisé alors « place du Changement », et qui lui ont redonné le goût de la justice. Au moins 1 500 enfants-soldats« Je suis un pur produit de la “place du Changement”, confie-t-il. Avant, ma vie se limitait à l’atelier de générateurs électriques de mon père, où je travaillais depuis mes 15 ans et le marché de qat [plante stimulante rituellement consommée au Yémen, NDLR]. Chaque mois, un soldat menaçait d’envoyer mon père en prison pour recevoir un pot-de-vin et je trouvais cela normal. » En 2011, durant la révolution yéménite, Yahia entend des jeunes inspirés par les soulèvements en Tunisie et en Égypte scander : « le peuple veut la chute du régime ». Fasciné, il quitte l’atelier recouvert de suie de son père et rejoint la « place du Changement ». Durant trois ans, il se forme au journalisme et suit une éducation politique accélérée. Très vite, il comprend que le racket mensuel du soldat n’était pas « normal », et adopte la caméra pour couvrir les événements qui provoqueront la démission, en février 2012, de l’ancien président Ali Abdullah Saleh. Quand le soulèvement populaire se mue en conflit civil entre les Houthistes et l’armée yéménite, bientôt soutenue en 2015 par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, la génération de Yahia est entraînée dans un cercle de violence. « Aujourd’hui, les écoles sont des centres de déplacés internes ou des camps militaires, soupire Dalia Mohammad, activiste originaire de Taez en déplacement à Beyrouth. Les enfants sont des recrues faciles pour les milices armées qui égrènent le pays ». Au Yémen, en effet, plus de 8 millions de personnes sont menacées par la famine, et deux millions d’enfants ont dû quitter l’école. Parmi eux, l’ONU a recensé 1 500 enfants-soldats en 2017. Une estimation à minima. Recrues armées sur FacebookLa jeunesse éduquée qui manifestait sur la « place du Changement » a fui le pays. Ceux qui restent se plient aux dures lois de la guerre, témoigne Farea el-Muslimi, cofondateur du think tank Sanaa Center, qui se rend souvent sur place : « à Sanaa, ville jadis la plus cultivée et éduquée du pays, les milices règnent et l’impunité domine. Si tu as 25 ans au Yémen, toute ta vie a été égrenée par des guerres, au point de ne pas concevoir d’autre issue ». Yahia, lui, n’a pas pris les armes par désespoir, mais par idéalisme : « je voulais créer un modèle de brigade exemplaire, car je voyais que les gens qui combattaient les Houthistes n’étaient que des mercenaires à la solde de l’Arabie saoudite ». Un simple appel sur sa page Facebook lui a permis de recruter 24 soldats. « Il y avait un ancien décorateur d’intérieur, un ex-ingénieur aéronautique… La chose la plus facile au Yémen est de recruter des gens pour se battre », assure-t-il. Il faut dire qu’en 2012, déjà, 60 % des jeunes Yéménites étaient au chômage, dans un pays où 75 % de la population a moins de 25 ans, selon la Banque mondiale. Après un mois au front – « la pire période de [sa] vie » –, Yahia passe huit mois dans l’enfer d’une prison houthiste à Sanaa. En sortant, il reprend la caméra et dénonce cette fois les abus de la coalition arabe, qu’il considère « plus comme un poids qu’une aide pour le Yémen ». Dans sa désillusion, Yahia garde une unique source d’espoir : « nous n’avons pas construit le Yémen de nos rêves, mais nous avons évité que ce conflit se transforme en affrontement confessionnel ». Maigre consolation pour la génération de la « place du Changement ». Un processus de négociations fragileUn accord chaotique. Le 13 décembre, après de multiples pourparlers avortés, le gouvernement yéménite et la rébellion houthiste ont conclu un accord sous l’égide de l’ONU, en Suède. Il prévoit un retrait progressif de leurs forces du port de Hodeida, point d’entrée de l’aide humanitaire, menacé par les combats. Malgré l’entrée en vigueur de cet accord le 18 décembre, des combats sporadiques continuent. Une trêve rompue. Dimanche 3 février, l’ONU a réuni les belligérants sur un bateau, amarréau large du port de Hodeida, pour faire appliquer l’accord. C’est la troisième fois depuis décembre que se tient ce « comité de suivi », dont les insurgés avaient annoncé un boycott le 13 janvier. L’appel du pape. Avant de partir pour les Émirats arabes unis, dimanche 3 février, le pape a appelé à « favoriser de manière urgente le respect des accords établis ». AFP. ...
Les Palestiniens ne veulent plus de l'aide américaine
L'Acte de clarification de l'anti-terrorisme entre en vigueur ce vendredi 1er février aux Etats-Unis. Ce texte, adopté par le Congrès l’an dernier, permet à des Américains de porter plainte contre des organisations qui bénéficient de l'aide des Etats-Unis. Cette loi visait spécifiquement celles représentant les Palestiniens, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires aux Etats-Unis pour les victimes américaines d’attentats commis par des Palestiniens. En réponse, les Palestiniens ont décidé de renoncer à toute aide américaine, ce qui embarrasse les autorités israéliennes et l'administration Trump. ...
Au Yémen, une trêve fragile pas si différente de la guerre
Des médecins se démènent pour sauver une femme de 20 ans dont le cuir chevelu a été entaillé par la balle d'un sniper à Hodeida, ville portuaire de l'ouest du Yémen qui est pourtant au coeur d'un accord de cessez-le-feu obtenu à l'arraché. ...
Arabie saoudite/Russie : Après le Pacte du Quincy, le Pacte de Moscou?
Afin de comprendre les origines profondes du réchauffement des relations entre Moscou et Riyad, il est nécessaire de revenir un peu en arrière dans le temps. ...
La stratégie Trump au Moyen-Orient
Tout comme Obama, il défend le retrait des Etats-Unis de la région. A l’inverse d’Obama, il veut contenir l’Iran. ...
Au lendemain de l’acte XI des « gilets jaunes », quelque 10 000 « foulards rouges » ont défilé à Paris
Plusieurs milliers de « foulards rouges » ont défilé, dimanche 27 janvier, sous la pluie, de la place de la Nation à la Bastille à Paris, pour « défendre la démocratie et les institutions » face aux violences qui ont émaillé le mouvement des « gilets jaunes ». Selon la préfecture de police de Paris, la manifestation a rassemblé 10 500 personnes, un chiffre conforme à ce qu’espéraient les organisateurs de cette « marche républicaine des libertés ». Alors que la tête du cortège scandait « Oui à la démocratie, non à la révolution ! » sous une banderole « Stop aux violences », les manifestants, avec dans leurs rangs une proportion élevée de tempes grises et de sympathisants de La République en marche (LRM), arboraient quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens. Ils répondaient à un « appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines », selon les termes de l’initiateur de la marche, l’ingénieur toulousain Laurent Soulié. C’est depuis sa page Facebook que celui-ci a lancé mi-décembre l’idée de cette marche, avant d’être rejoint par le collectif des « foulards rouges », né fin novembre pour protester contre les blocages des « gilets jaunes ». Ce collectif a pu se joindre au défilé à condition qu’il ne se soit pas une manifestation de soutien au président Macron mais, plus largement, à la République. « Le fascisme ne passera pas »Le slogan « Le fascisme ne passera pas » a été souvent entendu dans la manifestation. « Je ne veux pas voir mon pays basculer dans la dictature », a témoigné Christine, 63 ans, une cadre bancaire retraitée venue de Villeparisis (Seine-et-Marne). Selon elle, « tous les extrêmes sont en train de parler à longueur d’interview, et on voit la montée des extrémistes partout en Europe, avec des chefs d’Etat comme Trump qui ont envie de voir l’Europe se liquéfier ». « Je comprends qu’il y ait des problèmes de fin de mois, mais quand on veut évoluer, on doit faire ce qu’on doit faire pour réussir », poursuit-elle. « On ne peut pas attendre gentiment dans son fauteuil des aides qui vont tomber. » Nombre des « foulards rouges » prévoyant de participer à la manifestation disent avoir partagé certaines revendications des « gilets jaunes », mais rejeter la violence « contre les institutions ». Marie-Line, 62 ans, est venue de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Cette cadre infirmière dans un hôpital public, qui n’était « pas contre l’idée originale [des “gilets jaunes”] de râler un peu », est « venue pour dire stop aux violences verbales ou physiques ». « Ce n’est pas une manifestation contre les “gilets jaunes”, c’est une manifestation pour [leur] dire : vous avez des revendications, nous les entendons, mais il y a un autre lieu que la rue pour discuter, on ne va pas bloquer le pays et l’économie parce qu’on considère que le président est illégitime », a expliqué le sénateur François Patriat (LRM), venu sur place. AFP. ...
Syrie: le retour des civils dans le village de Hajin
La bataille des Forces démocratiques syriennes contre le groupe Etat islamique se poursuit dans l’est de la Syrie. En plus des combats, les FDS, une milice arabo-kurde soutenue par Paris et Washington, doivent faire face à d’importants mouvements de populations. D’un côté, les milliers de civils qui fuient tous les jours les territoires jihadistes et de l’autre, les premières familles qui retrouvent leurs villages tout juste libérés et découvrent l’ampleur des dégâts. Reportage à Hajin, dans la province de Deir Ezzor. ...