Inondations, biodiversité… l’adaptation au dérèglement climatique au cœur du 4e conseil de défense écologique

  • 2020-02-12 16:27:52
Le quatrième conseil de défense écologique, lors duquel Emmanuel Macron interviendra, ne devrait pas livrer de décision concrète et symbolique. Le quatrième conseil de défense écologique, mercredi 12 février, ne devrait pas livrer de décision concrète et symbolique, tels l’abandon du projet minier de la Montagne d’or en Guyane, celui du gigantesque centre commercial et de loisirs d’Europacity (Val-d’Oise) ou encore la taxe carbone sur les billets d’avion, comme cela a été le cas lors des premières séances (23 mai, 10 juillet et 7 novembre 2019). Mais la tenue de ce conseil, une structure créée par Emmanuel Macron à l’issue du grand débat national de la fin d’avril 2019, pourrait lui permettre de conforter, à un mois des élections municipales, une image de chef d’Etat désireux d’accélérer la transition écologique, d’en faire une priorité de l’acte II du quinquennat. Pour peaufiner ce tableau, Emmanuel Macron, accompagné entre autres de la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, devait se rendre, mercredi après la tenue du conseil de défense écologique, à Chamonix (Haute-Savoie), où il participera à une première séance de travail de l’Office français de la biodiversité, dînera dans un refuge avec des chercheurs et arpentera, jeudi, la mer de Glace sur le massif du Mont-Blanc, lui donnant l’occasion d’aborder les thèmes de biodiversité et de réchauffement climatique. « Cette fragilité [celle de la mer de Glace] – et c’est une première dans l’histoire de notre planète – l’homme en accélère désormais le processus et menace l’écosystème. Non seulement c’est triste – car ces paysages étaient les nôtres –, mais c’est dangereux pour nous », a ainsi déclaré Emmanuel Macron, dans un entretien au Dauphiné libéré et au groupe Ebra, mercredi 12 février.

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