Le nord de la Thaïlande plongé dans un nuage de pollution

  • 2019-03-20 23:55:26
Victime du « smog » provoqué notamment par la culture sur brûlis, Chiang Maï, dans le nord du pays, figure en ce moment dans les villes les plus polluées au monde. Après Bangkok, aux prises avec d’inquiétants pics de pollution depuis trois mois, l’attention se tourne désormais vers le nord de la Thaïlande : Chiang Maï, deuxième ville du pays, a été cataloguée la semaine du 11 mars sur le site de l’application Air Visual comme la ville la plus polluée du monde, devant Oulan Bator (Mongolie), Lahore (Pakistan) et Katmandou (Népal). Avec un indice de qualité de l’air de 234, considéré comme « très mauvais », la « rose du nord », dont la beauté est de plus en plus brouillée par le smog, dépasse épisodiquement d’autres villes asiatiques connues de longue date pour leur atmosphère étouffante, tels Pékin, New Delhi ou Dacca… L’indice développé par Air Visual agrège six principaux polluants : les particules fines PM 2,5 et PM 10, le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et l’ozone. Dans la catégorisation d’Air Visual, l’air est considéré de bonne qualité s’il ne dépasse pas l’indice 50, acceptable jusqu’à la valeur 100, puis classé en catégories de plus en plus néfastes pour la santé ensuite. Les particules fines (PM2,5), les plus dangereuses pour la santé, s’élevaient durant cette période à 185 microgrammes par mètre cube, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser une concentration de 25 microgrammes plus de trois jours par an. En Thaïlande, le seuil à ne pas dépasser est fixé à 50 microgrammes. Mardi 19 mars, l’indice de qualité de l’air de Chiang Maï avait baissé, mais se maintenait tout de même à un niveau alarmant de 157. AFP.

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