Divisés, les Vingt-Sept adoptent des sanctions minimales contre la Turquie

  • 2020-12-11 18:08:00
Brandon Bernard, tué jeudi soir par injection létale, est le deuxième condamné exécuté pendant la transition entre les présidents, du jamais-vu depuis 1889. A l’approche de la fin de la présidence Trump, les exécutions fédérales s’accélèrent. Si la tradition veut que le gouvernement s’abstienne d’appliquer la peine de mort pendant le passage de flambeau entre le président sortant et son successeur, Donald Trump fait une nouvelle fois exception. Quatre exécutions sont prévues avant le 20 janvier par le ministère de la justice, une première depuis 1889. Après une interruption de près de dix-sept ans, l’administration Trump a relancé en juillet 2019 l’application de la peine de mort pour les crimes fédéraux : terrorisme, crimes racistes, attaques contre les agents et biens fédéraux, assassinats d’enfants. Entre 1976 et 2003, il n’y avait eu que trois exécutions fédérales. Depuis le 14 juillet 2020, il y en a eu neuf. Pour suppléer à une possible pénurie de pentobarbital, un produit utilisé dans les exécutions, le ministère de la justice a autorisé le recours à des méthodes alternatives : chambre à gaz, peloton d’exécution. Recours et clémence rejetés Jeudi 10 décembre, à 21 h 27, Brandon Bernard, 40 ans, s’est vu administrer l’injection létale au pénitencier fédéral de Terre Haute (Indiana), qui abrite le couloir de la mort pour les condamnés masculins. La Cour suprême a rejeté son dernier recours, contre l’avis des trois juges libéraux. Le président a refusé de le gracier. Brandon Bernard était incarcéré pour l’assassinat d’un couple de pasteurs de l’Iowa, Todd et Stacie Bagley, kidnappés au Texas en 1999 par un groupe de jeunes délinquants. Brandon Bernard, tout juste 18 ans à l’époque, n’a pas pressé la détente, mais il a reconnu avoir allumé l’incendie du véhicule dans lequel l’épouse du pasteur a péri par asphyxie. Le leader du groupe, Christopher Vialva, 19 ans, a été exécuté le 24 septembre.

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