Covid-19 : une grande partie du nord de l’Angleterre soumise à des restrictions supplémentaires

  • 2020-10-13 18:52:38
Les Vingt-Sept ont également décidé de hausser le ton à l’égard de la Biélorussie. Sans doute la relation de l’Union européenne (UE) avec la Russie ne peut-elle se réduire à ce que le haut représentant Josep Borrell appelle « un incident malheureux ». Il devenait toutefois de plus en plus compliqué pour les Vingt-Sept de ne pas prendre en compte l’accumulation des preuves relatives à la tentative d’assassinat de l’opposant russe Alexeï Navalny. Lundi 12 octobre, à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères se sont donc entendus pour sanctionner « vite » des responsables russes. Une initiative commune de la France et de l’Allemagne a évité les habituelles tergiversations et les lenteurs de la diplomatie commune. Mercredi 7 octobre, s’appuyant notamment sur des conclusions de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) indiquant que M. Navalny avait bien été empoisonné par un agent neurotoxique de type Novitchok, Paris et Berlin décidaient de soumettre à leurs partenaires un projet de sanctions. M. Borrell a refusé de détailler celui-ci, dans l’attente d’une décision définitive de ses services, mais, selon les informations dévoilées la semaine dernière par Le Monde, les sanctions viseraient neuf responsables de l’appareil sécuritaire et de l’administration présidentielle, ainsi qu’une entreprise (un « institut d’Etat ») fabriquant le Novitchok. Quatre Russes figurent déjà sur une liste européenne relative à l’usage d’armes chimiques en Syrie. Les personnes visées seront interdites de visas pour l’UE et verront leurs avoirs gelés.

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